Victor Hugo n’est qu’épisodiquement un « homme politique » comme on l’entend aujourd’hui, occupant à plein temps des postes ministériels, des fonctions électives ou partisanes. Mais sa présence dans le débat politique est quasi constante dès les années 1830, qu’elle soit portée par des discours à la tribune des assemblées, par le relais dans la presse ou, le plus souvent, par son œuvre « littéraire ». Car l’originalité de Victor Hugo – et sa grande force – est d’avoir brouillé les frontières entre politique et littérature, et d’avoir cherché avant tout à parler directement au « peuple » depuis une position qui ne relève pas de l’idéologie ou du discours partisan, mais d’une sensibilité humaine et d’une conscience morale. 20 adolescents s'emparent de trois discours prononcés par Hugo à l'Assemblée et au Sénat et témoignent de l'âpreté des débats autour des grandes causes humanistes défendues au 19ième siècle.

 

HUGO A LA TRIBUNE, d'après Victor Hugo

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